Agenda 21 - Un label ministériel

En 1992, lors de la conférence sur l'environnement et le développement, la France s'est engagée à mettre en œuvre l'Agenda 21 de Rio, programme d'actions pour le 21ème siècle orienté vers le développement durable. La Déclaration attribue aux collectivités locales un rôle central en matière de développement durable. C'est ainsi qu'à chaque niveau de collectivité, revient la responsabilité d'élaborer, pour son territoire, et de mettre en œuvre, un programme d'action répondant aux principes de l'Agenda 21. Adopté en réunion interministérielle en juillet 2006, le cadre de référence national des projets territoriaux de développement durable, a permis de définir les « agendas 21 locaux ».

En 2008, la municipalité de Dinan a officiellement souhaité faire du développement durable une priorité pour son. Les élus dinannais ont ensuite décidé de matérialiser cet engagement en délibérant le 14 septembre 2009 pour la mise en place d'un Agenda 21 communal. L'Agenda 21 est un outil permettant aux collectivités locales de mettre en œuvre les concepts de développement durable et de réorienter ses actions au regard de ces principes. Il permet à l'ensemble des partenaires et citoyens de disposer d'un cadre pour coordonner leurs actions. Il ne s'agit pas d'une politique supplémentaire pour la ville de Dinan, mais d'une manière de mettre les différentes politiques de la commune en cohérence.

La ville est déjà vigilante sur bon nombre d'aspects de cette politique. En réalisant son Agenda 21, Dinan a souhaité concerter sur l'avenir de son territoire, mobiliser un grand nombre d'acteurs et reprendre les éléments fondateurs de la stratégie du développement durable élaborée au niveau national.

L'Agenda 21 de Dinan démontre la volonté de la ville de favoriser un développement économique soucieux d'équité sociale, respectueux de l'environnement et dont les habitants sont les premiers acteurs. La réussite de ce projet de territoire repose sur une base solide constituée d'un ensemble de pré-requis fixés en amont : participation de la population et des acteurs, organisation du pilotage, transversalité des approches, évaluation partagée et stratégie d'amélioration continue.